« Mais il ne pouvait pas y avoir tout un village ici », objecte Emil. Je lui explique qu’autrefois, les maisons n’étaient pas aussi grandes qu’aujourd’hui. Il y avait moins de pièces, par exemple. En général, les gens et les animaux partageaient le même toit.
« Oui, et alors ? Bella vit bien avec nous dans la maison », fait remarquer Emil. « Non, idiot ! Je parlais de vaches ou de cochons, par exemple » Emil fait la moue.
« Pourquoi il n’y a un rempart que d’un côté ? » demande Emil. Je prends Emil par la main et l’entraîne vers l’éperon rocheux. Nous surplombons les alentours de plusieurs mètres. Emil me serre fort la main. Je ris : « Difficile pour l’ennemi de venir jusqu’ici s’il n’est pas alpiniste. »
« Oui, comme Spiderman », opine Emil avec enthousiasme.
Nous rions de plus belle. En route, nous réfléchissons aux traces du passé dissimulées dans le sol de la forêt. Emil pointe une colline : « Est-ce une simple élévation du terrain ou y a-t-il une histoire passionnante cachée là-derrière ?