Tour des rivières du Luxembourg – Sur les rives de la Moselle, de la Sûre et de l’Alzette

Notre circuit commence sur le pont au-dessus de l’Alzette à Luxembourg-Grund, d’où nous pouvons profiter d’une vue magnifique sur une partie de la vieille ville de Luxembourg. Nous entrons dans le « Bisserwee », d’où nous suivons le tracé officiel de la piste cyclable PC1, qui nous amène jusqu’au parc d’Hesperange. Là, nous progressons jusqu’au camping. Nous tournons à gauche dans la rue du Camping et rejoignons la route de Thionville (N3), que nous traversons. Nous voici arrivés dans la rue de Syren (CR154) à Alzingen, que nous suivons en sortant du village en direction de Syren. Nous suivons le CR154 jusqu’à la colline juste avant Syren et tournons à droite dans le chemin de terre en direction de Hassel (panneaux de signalisation pour les cyclistes). À partir de Hassel, l’itinéraire est marqué par des « pictogrammes vélo » sur la route. Nous suivons la rue des Champs et tournons à droite en direction de Dalheim dans la rue « Killebierg », avant de tourner à nouveau à droite dans la rue de Dalheim (CR162), qui nous mène à la sortie du village. Après les dernières maisons de Hassel, nous prenons le premier chemin de terre à droite en direction de Filsdorf. Là, nous continuons jusqu’à la N13, que nous traversons. Nous passons devant l’église et continuons sur la route « Am Eck » jusqu’à ce que nous puissions tourner à droite dans la rue « Am klengen Eck ». Nous croisons le CR162 et continuons sur le Läichewee (CR155) en direction de Dalheim. Peu avant le village, nous retrouvons la N13 que nous suivons à droite pendant 200 mètres avant de tourner à nouveau à droite dans un chemin de terre qui mène à Ellange. À la route principale, nous tournons à droite, passons devant l’église et tournons à gauche dans la rue du Cimetière. Nous arrivons à Ellange-Gare, où nous prenons à gauche la piste cyclable PC7. La piste cyclable emprunte l’ancien tracé du chemin de fer à voie étroite « Jangeli », qui reliait autrefois Luxembourg-Ville à Remich via Mondorf-les-Bains. Ce joli parcours mène d’abord à travers la forêt, puis le long des vignobles jusqu’à la petite ville mosellane de Remich. Nous passons devant le cimetière et prenons la deuxième sortie au rond-point, rue de la Gare. Nous passons devant l’église, derrière laquelle nous tournons à droite dans la rue de l’Eglise. Après une cinquantaine de mètres, nous tournons à droite dans l’avenue Lamort-Velter (CR152), qui nous mène vers les vignobles et ensuite vers les rives de la Moselle. Là, nous rejoignons la piste cyclable nationale PC3.

Détour par Schengen (environ 20 km aller-retour) : Nous suivons la PC3 le long des rives de la Moselle jusqu’à Schengen. Cette piste cyclable longe la « route du vin » (CR152), qui sort de la ville et passe par Schwebsange pour arriver à Remerschen. Là, vous pouvez bifurquer vers la réserve naturelle « Haff Reimech » et rejoindre le lac de loisirs. Une visite du centre de protection de la nature « Biodiversum » vaut la peine, et en face, vous pouvez vous baigner, ou encore faire une pause au restaurant. De plus, l’auberge de jeunesse de Remerschen est certifiée par le label « bed+bike » – la garantie d’un bel hébergement où passer la nuit. La piste cyclable continue jusqu’à Schengen, où vous pourrez obtenir des informations sur les « Accords de Schengen » au Musée de l’Europe.

Au départ de Remich, notre itinéraire suit la piste cyclable PC3 le long de la rive, en aval, en direction de Grevenmacher. Nous passons par Stadtbredimus, Ehnen, Wormeldange, Ahn, Machtum et arrivons à Grevenmacher. Il vaut vraiment la peine de s’aventurer dans ces petits villages. Ehnen est doté d’un charmant petit centre ancien et Grevenmacher compte également quelques jolies places à proximité de l’église. À Grevenmacher, ne manquez pas le Musée luxembourgeois de l'imprimerie et de la carte à jouer, où l’on peut également reprendre des forces avec un bon repas et boire un verre. Et le jardin des papillons est une destination incontournable pour les amateurs de beaux papillons. Nous suivons ensuite la piste cyclable en aval du fleuve jusqu’à Mertert. Là, nous passons devant les installations portuaires et tournons à droite pour longer la Syr jusqu’à son confluent avec la Moselle. Nous continuons d’un confluent à l’autre, celui de la Sûre avec la Moselle, d’où nous continuons à pédaler le long de la Sûre par la PC3.

Le parcours nous mène jusqu’à Echternach en passant par Born, Rosport et Steinheim. En cours de route, nous trouverons plusieurs belles possibilités de faire une halte.

À Echternach, ne manquez pas d’entrer dans la petite ville et de visiter sa basilique. La procession dansante d’Echternach, qui a lieu le mardi de Pentecôte, est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

 

Ensuite, nous continuons en passant par Weilerbach, Bollendorf-Pont, Grundhof, Dillingen et Wallendorf-Pont jusqu’à Reisdorf. Ici, la PC3 rejoint la PC16, que nous suivons en direction de Diekirch et Ettelbrück.

Détour par Vianden (aller-retour environ 20 km) : Un détour par la PC3 en direction de Vianden vaut vraiment la peine, même si le chemin est un peu plus exigeant avec notamment une partie sur une route peu fréquentée. Vianden, la petite ville médiévale avec son beau château, invite à la découverte et à la détente.

Notre itinéraire se poursuit en passant par Moestroff et Gilsdorf jusqu’à Diekirch. La piste cyclable nous conduit à travers le quartier situé au sud de la Sûre. À Diekirch, vous trouverez une jolie petite zone piétonne, avec plusieurs restaurants, bars et terrasses. Le long de la rivière, nous continuons vers Ingeldorf, où nous traversons la rivière et longeons un moment la rive nord avant de continuer de l’autre côté vers Ettelbrück. Nous suivons les panneaux de la PC16 qui nous conduisent le long de la rivière jusqu’au centre sportif. La PC16 se termine ici et se transforme en PC15, la piste cyclable qui nous mène le long des rives de l’Alzette jusqu’à Luxembourg-ville. La piste cyclable suit en grande partie la voie ferrée, ce qui permet de prendre facilement le train en direction de Luxembourg-ville. Nous empruntons le pont qui enjambe la rivière et sommes à nouveau sur une piste cyclable qui nous mène le long de la voie ferrée de Mersch à Lintgen. La piste cyclable est toujours bien indiquée, ce qui nous permet de la suivre jusqu’à Walferdange. À Walferdange, nous rejoignons la rue de l’Église, que nous prenons à droite, et qui est suivie par la rue Henri Dunant. Nous arrivons au terrain de sport du FC Avenir Beggen, où nous rejoignons la PC1 (tourner à gauche au premier carrefour après le terrain de sport). Nous tournons à droite et continuons tout droit le long de la voie ferrée jusqu’à arriver à Dommeldange. Nous passons devant la gare et suivons les panneaux « Luxembourg-Grund ». Le chemin traverse le parc Lavals, au bout duquel nous tournons à droite et prenons à gauche la route cyclable balisée. Au bout de celle-ci, dans le quartier du Pfaffenthal, se trouve l’ascenseur panoramique, que vous pouvez également utiliser en tant que cycliste. Il vous permet d’accéder rapidement au centre de la ville de Luxembourg. Pour rejoindre le quartier du Grund (Gronn), il faut sortir du Pfaffenthal et emprunter la rue « Sosthène Weis » (également une piste cyclable), qui vous ramène au point de départ du circuit en passant sous le pont du château.

 

Descriptions des localités et des quartiers de l’itinéraire :

Kirchberg : Le quartier européen et bancaire de Luxembourg n’impressionne pas seulement par sa taille. Le quartier est également remarquable sur le plan architectural, au meilleur sens du terme – et plus d’un architecte de renom a apporté sa contribution à cet impressionnant ensemble. La dernière pièce de cette mosaïque est la Philharmonie de Luxembourg, qui se trouve juste derrière le « Rout Bréck » (pont rouge). En passant au-dessus, il vaut la peine de jeter un coup d’œil en arrière sur la vallée de l’Alzette. Depuis le pont, une vue magnifique sur la vieille ville de Luxembourg et le quartier du Pfaffenthal s’offre à vous.

Bollendorf-Pont : La localité a été divisée en 1815, comme plusieurs autres localités situées sur la Sûre : le Congrès de Vienne avait attribué à la Prusse le pays de Bitburg à l’est de la Sûre, qui appartenait au Luxembourg. C’est ainsi que Bollendorf, situé sur la rive est de la Sûre, appartient aujourd’hui à l’Allemagne. Le château y était autrefois la résidence d’été des abbés d’Echternach.

 

Diekirch : La ville – qui compte environ 6800 habitants – forme avec Ettelbruck, Erpeldange sur la Sûre, Bettendorf et Schieren ce que l’on appelle la « Nordstad », le troisième centre urbain du pays avec la capitale Luxembourg et Esch-sur-Alzette. Diekirch est considérée comme le « berceau du tourisme luxembourgeois », notamment en raison de sa situation à la lisière sud des Ardennes. L’église Saint-Laurent, dont les origines remontent probablement au 4e siècle, est l’une des plus anciennes de la ville.

Plateau du Saint-Esprit : Le plateau situé au confluent de l’Alzette et de la Pétrusse abritait autrefois l’une des nombreuses casernes de la forteresse. Les bâtiments historiques ont été intégrés dans le nouveau bâtiment du centre judiciaire, qui domine aujourd’hui le plateau. De l’autre côté de la vallée de l’Alzette se trouve le plateau Rumm, qui abritait autrefois un hôpital militaire de la forteresse. Aujourd’hui, une maison de retraite occupe ces bâtiments. Depuis le plateau du Saint-Esprit, il n’y a que quelques mètres jusqu’à la cathédrale Notre-Dame et le quartier du gouvernement.

Le parc de la ville : Le « poumon vert » de la capitale s’étend comme une ceinture de détente autour de la bordure ouest de la vieille ville. Le parc a été aménagé après le démantèlement de la forteresse en 1867 – à l’endroit où se trouvaient auparavant les gigantesques installations de défense du Luxembourg, qui protégeaient l’ouest, seul flanc vulnérable de la forteresse.

Dalheim : Au sud de la localité se trouve l’un des sites de fouilles les plus importants du pays : le relais romain « Ricciacus ». C’est ici que se croisaient autrefois les grandes routes romaines Metz-Trèves et Lyon-Aix-la-Chapelle. Outre des milliers de pièces de monnaie, les fouilles ont également révélé une série de statues de dieux, dont deux peuvent être admirées aujourd’hui au Louvre, à Paris.

Ellange : Le village, qui compte un peu plus de 300 habitants, est situé dans un cadre idyllique sur les hauteurs surplombant la Moselle. Des fermes joliment restaurées et une belle église paroissiale font le charme de ce village.

Remich : Les Celtes et les Romains appréciaient déjà ce lieu au bord de la Moselle. Le « Remacum » romain est devenu un centre viticole et l’un des lieux touristiques les plus appréciés du Luxembourg. Le centre-ville offre aujourd’hui encore une ambiance médiévale et les nombreuses caves nous invitent à la visite.

Bech-Kleinmacher : Ce village viticole typique de la Moselle abrite le musée du vin et du folklore « A Possen ». L’ancienne maison de vigneron offre aux visiteurs un aperçu de la vie et du travail des vignerons d’autrefois.

Remerschen : Le village est situé entre des vignobles escarpés et les lacs de loisirs. Composée de plusieurs anciens étangs de gravier, cette réserve naturelle attire non seulement les amoureux de la nature, mais aussi de nombreux amateurs de baignade et de sports nautiques.

Grevenmacher : Cette petite ville de près de 5000 habitants reste aujourd’hui encore un passage important sur la Moselle – même si la forteresse qui protégeait autrefois le territoire luxembourgeois a été démantelée depuis longtemps. Une visite au jardin des papillons est une expérience à ne pas manquer.

 

Echternach : L’un des plus anciens sites de christianisation et de culture d’Europe. Saint Willibrord, originaire du Northumberland, y a fondé en 698 une abbaye bénédictine qui s’est développée aux Xe et XIe siècles en une école d’art et de peinture. Aujourd’hui, les bâtiments abritent le lycée d’Echternach. L’impressionnante basilique Saint Willibrord est considérée comme le monument religieux le plus important du pays. Construite au XIe siècle, elle a été reconstruite dans le style roman d’origine   après les graves destructions survenues lors de la Seconde Guerre mondiale.

À Dalheim, l’itinéraire longe une route très fréquentée (N13) sur une longueur d’environ 200 mètres.

Sur certains tronçons, la circulation est mixte.

Transports publics: Il est possible de s’y rendre par les transports en commun. L’utilisation des transports en commun est gratuite. Les vélos peuvent uniquement être transportés dans les trains et les bus régionaux sur les espaces de stationnement indiqués. Plus d’informations sur : www.mobiliteit.lu